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Antoine et Juliette en Isère

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21 janvier 2021

Petit tour du propriétaire

Chers lecteurs,

La vie continue dans nos montagnes : Antoine s'est mis au ski de fond (skating, pour les initiés) comme beaucoup de gens cette année en raison de l'absence de remontées mécaniques. Mais je ne suis encore jamais montée admirer son pas de patineuse (artistique, bien entendu !). Promis, ce dimanche, je monte à Chamrousse pour immortaliser la glisse. Je prévois aussi de monter au lac Achard en raquettes, il y aura sûrement du monde mais au moins je profiterai du soleil qui se fait bien trop rare par chez nous. Et pourtant... lundi dernier, j'ai réussi à fixer ma vitamine D lors d'une petite balade post-prandiale fort agréable. Voici donc à quoi ressemblent les alentours de notre nouveau village.

D'abord, une des vues de notre maison, tôt le matin, lorsque le soleil commence à dorer les pentes raides du Vercors.

le col de l'arc en ligne de mire au petit déjeuner

Bon, certes, ce n'est pas aussi beau que la vue sur le Mont Rolland que nous avions à Brié, mais c'est quand même formidable pour les anciens banlieusards que nous sommes. Depuis le salon, on voit également l'Alpe du Grand Serre, un bout du Taillefer et du Conest. Depuis le bureau, c'est la croix de Chamrousse.

Ensuite, une balade à faire juste au-dessus de chez nous, qui offre un joli panorama sur le bourg, avec son chateau (habité ! il a été converti en appartements) :

Non, on n'habite pas le chateau !Laissez-moi enfin vous présenter la ferme du GAEC Thicaud, logée tout en haut d'une colline qui domine le village. C'est elle qui nous approvisionne en produits laitiers, notamment un excellent fromage à pâte cuite, le bien-nommé "herbière", qui ressemble un peu à du comté, mais également le lait frais et le fromage blanc fermier absolument délicieux. Lundi dernier, ce ne sont pas les vaches qui nous observaient, mais les trois truies du logis qui prenaient l'air. Souvent, les agriculteurs de la commune ont des cochons pour leur consommation personnelle. Un cochon, c'est un peu comme une poule : ça mange tous les détritus comestibles, c'est bien pratique.

Y a-t-il de quoi manger sous la neige ?

Voilà pour les nouvelles toutes récentes. Nous installons peu à peu les pièces pour nous sentir chez nous, mais c'est lent et nous ne sommes pas des foudres de guerre. Comme nous attendons (impatiemment !) de la visite dans trois semaines, il faudra nous activer un peu. En attendant, je vous souhaite une bonne soirée. Portez-vous bien !

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13 décembre 2020

Le weekend dernier !

Vue de la fenêtre au petit matin...

Réconfort local !

12 novembre 2020

Un petit goût de marrons grillés

Chers lecteurs formidables,

Je fais une courte pause dans notre périple breton. J'ai longuement hésité à vous sortir de cette torpeur estivale et côtière, mais il faut que je vous montre les couleurs de l'automne à Brié ! Tout est peint en or !

L'or des sentiersCes photos sont prises à la va-vite lors du traditionnel "petit tour" juste derrière chez nous. Comprenez que j'ai le droit d'être là où je suis, car à moins d'un kilomètre de chez moi, non mais ! Pour une raison inconnue, au sommet du Montchabout, on trouve des fanions tibétains. C'est la touche d'exotisme local (après les tropiques à Quimper !).

Himalaya à Montchaboud

31 juillet 2020

Paimpol et sa suite

Chers lecteurs,

Tandis qu'il continue de neiger sur les sommets et que je visse et perce à tout va dans notre nouvelle cuisine, vous reprendrez bien un peu de Bretagne ?

Au matin du 31 juillet, nous atteignons Paimpol et sa falaise... vous connaissez la chanson. Antoine y prend le seul bain de mer de notre été, dans une piscine d'eau salée quasi-déserte, tandis que je prépare le petit déjeuner sur la plage (oui, nous avons pédalé à jeûn, et moi qui pensais que ce serait un supplice, pas du tout !).

Ce ne sont ni les demeures bourgeoises ni le port qui nous charment à Paimpol, mais l'abbaye de Beauport où nous passons des heures au milieu des ruines et de la végétation qui les recouvre avec romantisme (celui du XIXème siècle, pas celui des histoires d'amour !).

Belle fin...Conséquence de cette flânerie : nous n'avançons pas beaucoup ce jour-là. Nous empruntons la route des falaises, qui "zizoune", comme dirait Mémé Simone. Au terme d'une montée digne du tour de France, nous atteignons tardivement le camping des Tamaris, cher pour ce que c'est, on se croirait dans les années 1970, minuteur à la douche inclus. Mais la vue sur la mer est splendide depuis notre bout de falaise.vers mars et au-delà !

Nous tentons une petite excursion post-dînatoire au port-plage en contrebas : beaucoup de monde, des restaurants saturés, des serveurs occupés, nous abandonnons l'idée de la traditionnelle crêpe du jour et rentrons nous coucher. Que la vie est dure ! :)

29 juillet 2020

Rose granit

Chers lecteurs,

Nous y voici, dans la Bretagne nord touristique ! Trébeurden et sa boîte à livres bien fournie, son office de tourisme fréquenté, puis la côte toute découpée et sa départementale animée, que nous tentons d'éviter. Nous pique-niquons sous un soleil de plomb, nous passons du vélo à la rando-balade pour faire le tour de l'île Renote. Les rochers aux volumes si doux et au toucher si rèche sont superbes, on dirait presque un musée d'art moderne en plein air. star du granit rose

Mais la foule a raison de notre émerveillement. Les panneaux qui expliquent que la nature a repris ses droits pendant le confinement me semblent surréalistes dans cette cohue.

Incroyable : une conséquence positive de la covid-19 !

Nous battons en retraite, non sans engloutir une glace à Tregastel avant d'enfourcher nos bolides. Mais nous n'allons pas bien loin : il reste un emplacement au camping Ernest Renan (une aubaine dans le coin) et, surtout, un collègue d'Antoine nous a contactés et il se trouve que, par un hasard digne d'une coïncidence, lui et sa petite famille sont en villégiature dans un village tout proche. Après une douche pour être présentables, nous voici partis pour une soirée pizzas-saboteurs (pour ceux qui ne savent pas, le saboteur est un jeu de société).

Le lendemain, adieu granit, nous pédalons plutôt dans les terres (n'en déplaise au gouffre de Plougrescant, que nous verrons une autre fois) jusque Tréguier, joli village aux ruelles pentues. Nous sommes évidemment obligés de nous réfugier dans une crêperie très fraîche pour laisser passer les heures chaudes, puis nous visitons les lieux. La cathédrale Saint Tugdual est superbe, surtout son cloître. Regret de mon cher historien : nous arrivons trop tard pour visiter la maison d'Ernest Renan. Il faudra revenir une autre année !

Saint Tugdual - non mais quel nom !Puisque le soir est le meilleur moment pour pédaler sans transpirer, nous avançons encore un peu. Nous dormons au camping municipal de Lézardrieux après un dîner très soigné dans une crêperie sur la place.

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28 juillet 2020

Retour de la chaleur !

Chers lecteurs,

Je fais une pause dans mes cartons de décembre pour partager avec vous les côtes bretonnes ensoleillées de l'été dernier. Car au lendemain de Morlaix et de son ciel plombé (où nous étions restés dans la narration estivale), c'est un paysage de sables dorés qui nous berce le jours suivant.

non loin des thermes romains du HogoloNous pique-niquons sur un banc face à la baie de l'Ile Blanche (ci-dessus), filons sur des chemins sablonneux dans lesquels nous nous enlisons pour éviter la départementale bien trop fréquentée au niveau de Kerarmet (au passage, un magnifique menhir gravé nous surprend au détour d'une forêt).

Les gravures ne sont pas gauloises !

Nous nous perdons (toujours pas de carte) le long du ruisseau de Kerdu (qui a la bonne idée d'être dans un vallon ombragé, très agréable car il fait chaud, mais pas très drôle de dévaler une pente et de la remonter parce qu'on s'est trompé !). Puis nous entrons dans les terres et filons rejoindre le fief de ma cousine Marie (qui n'y habitait pas encore à l'époque) : Lannion. Une pause "découverte de la ville" s'impose : jolies maisons, et bien sûr salon de thé (Antoine cherche des gauffres au pays de la crêpes, hérésie !). Il y a beaucoup de monde en ville, et ce n'est qu'un début : la côte de granit rose n'est pas loin. Nous ne l'atteindrons que le lendemain, pour ce soir, nous atterrirons dans un camping 3 étoiles, très cher mais particulièrement bien situé, à Beg Leguer. L'office de tourisme nous a prévenus : par ici, les prix grimpent. Dîner sur la plage, petit déjeuner sur nos premiers blocs de granit, grands pins parasols partout sur la propriété, douche... froide, et toujours un monde fou.

J'espère que vous allez bien, où que vous soyez. Prenez soin de vous, mangez du chocolat (si vous aimez ça !).

27 juillet 2020

Grise Morlaix...

Chers lecteurs,

Le temps est au confinement, sortons sur les routes ensoleillées du Finistère... Enfin, ensoleillées, point trop n'en faut : le temps en quittant la métairie d'Anne-Hélène est gris. Nous atteignons Morlaix sous un ciel menaçant et après avoir chauffé nos mollets à l'assaut de nombreuses collines. Nous avons même ignoré sur le chemin une déviation mal venue en nous disant que deux vélos passeraient, peu importe le type de travaux, et nous nous sommes retrouvés sur une chaussée toute neuve et fumante, sous le regard désapprobateur d'ouvriers fâchés.street art à Morlaix

A Morlaix, nous prenons le temps de bien nous renseigner sur la météo à l'office du tourisme, puis nous allons visiter la maison "dite de la Duchesse Anne", un superbe exemple des grandes maisons bourgeoises de la ville. La guide est assez autoritaire, on écoute attentivement. Nous déambulons ensuite dans les rues pentues, montons voir le point de vue depuis le viaduc, glissons un regard curieux à l'intérieur d'une église...

IMG_20200727_145239

Il bruime, vite, une crêperie (pas terrible) pour le déjeuner et éviter la pluie, mais le gérant nous installe en terrasse, l'intérieur est plein à craquer. Un tour dans une librairie puis au supermarché en prévision du dîner. Enfin, le temps s'améliore. Nous voilà repartis, non sans nous arrêter à la chocolaterie-torrefaction "Grain de sail", un lieu magnifique à la sortie de la vile, sur les quaix du port. Nous achetons du réconfort couleur cacao, fourré aux grains de sarrasin et aux raisins secs. La patronne nous explique les projets humanitaires et écologiques de l'entreprise. C'est beau, on vous encourage à aller voir leur site.

Cimetière marin sous un ciel adapté !

 

Plus loin, nous dépassons plusieurs groupes de cyclistes jeunes, beaux et itinérants, comme nous ! Croiser nos "congénères" est toujours un moment spécial : on se rend mieux compte du fardeau à l'arrière du vélo, on peut comparer les équipements, le poids... Cette nouvelle partie de notre itiniréraire est une eurovélo, ce qui veut dire que nous serons moins "seuls" sur les pistes.

Nous dormons au camping de Saint-Jean-du-Doigt, un hameau à l'est de Plougasnou. Le temps est toujours couvert, mais par chance, il y a une salle-cuisine où nous pouvons manger au chaud. Non loin de notre tente, un groupe de jeunes - sans doute une colonie de sportifs, car nous les croiserons courant sur les chemins ou jouant au foot sur la plage. Nous décidons de pédaler jusqu'à la mer. Aaaaah, quel plaisir de le faire sans nos 15kg de bagages ! On se sent si léger qu'on pourrait s'envoler. Sur le retour, nous passons devant une barrière tout à fait originale, comme un clin d'oeil aux "aventuriers" à deux roues que nous sommes.

De la récup' !

Je vous laisse sur ce temps gris breton, mais sachez qu'en ce dimanche de novembre (temps de la rédaction), le soleil brille sur les sommets enneigés de l'Isère. Je vous espère heureux et en bonne santé.

27 juillet 2020

Que faire en Bretagne lorsqu'il pleut ?

Chers lecteurs,

Réponse : squatter chez les amis, pardi ! Bon, évidemment, il vous faut des amis habitants au bon endroit au bon moment. Anne-Hélène assure : elle est dans sa résidence secondaire pour tout l'été car elle travaille au château de Kerjean. Nous découvrons la Métairie, une maison tout en granit perdue derrière un manoir et un moulin, au bout d'une route isolée. La forêt borde la propriété, les champs sont au bout du jardin. Le silence est total. L'atmosphère est très particulière.

Dans le jardin d'Anne-HélèneLe temps a tellement tourné que nous n'avons qu'une envie : allumer le poële, surnommé "la Ferrari" par Antoine en raison de sa haute consommation de bûches. Pelotonnés sur le canapé, nous passerons une bonne partie des deux prochains jours de pluie à nous réchauffer les orteils non sans une sorte de béatitude.

Anne-Hélène et sa ferrariNous n'avons pas fait que ronronner auprès du feu, tout de même ! Une "petite" rando-pique-nique de cinq heures dans les landes (on dirait l'Ecosse), un salut au menhir géant de la forêt voisine, un saut au Super U pour se souvenir de la société de consommation, une visite du jardin des simples de l'abbaye derrière la forêt, une dégustation de Jésuites (pâtisserie locale à tomber), deux films que nous vous conseillons (Un Divan à Tunis avec la belle Golshifteh Farahani, et Les Misérables de Ladj Ly), la découverte de la crêperie locale, un peu de lecture et... du boulot pour Antoine ! Qu'est-ce que vous croyez ? Que vacances rime avec repos ? En vérité, je vous le dis : les profs travaillent tout le temps.

Antoine travaille... encore !Trois jours passent ainsi, à une vitesse folle, et il est déjà temps de repartir... Ca tombe bien, il ne pleut presque plus.

25 juillet 2020

Le temps se gâte

Chers lecteurs,

Oui, avec ce type de photo, on ne dirait pas, mais je vous assure que dans la nuit, le temps va tourner, et pas à notre avantage !

Nous voici donc sur le départ quand, patatras ! J'ai crevé avant même de partir ! Nous réparons. Cela nous rappelle qu'il faut trouver un pneu neuf pour Antoine... Bref, c'est le matin à Quimper, il fait encore beau et nous allons chez le réparateur débordé (effet confinement + annonce d'aides du gouvernement pour remettre à flôt les vieux biclous), puis nous faisons un dernier petit tour dans la ville avant de viser Locronan. La route devient franchement vallonnée, mais je tiens bon jusqu'à la dernière côte où, vraiment, c'est trop, je desselle (jamais deux sans trois...). Dans la région, les gens disent "la montagne de Locronan", et de son sommet, on voit la mer.

Vue de Locronan

Le camping du village est hors de prix. On nous vante la piscine et les sanitaires tout neufs, ainsi que la vue, comme pour justifier les 30 euros. Bon. Nous dînons avec vue sur mer, certes, mais redescendons bien vite profiter des animations des vieilles rues. Antoine trouve l'amour de sa vie : des babouches en cuir ! Il devra trouver une place dans ses sacoches déjà pleines. Moi, je déguste une crêpe chez Ty Coz, recommandée par une amie. Ici, la crêpe est "kraz", donc sèche et croustillante, et malgré tout pleine de beurre. Pas très sérieux pour mon régime, mais délicieux.

Troubadours de Locronan

 

Le lendemain, il pleut. Nous remballons avant que la tente ne soit trempée et prenons notre petit déjeuner dans l'entrée de l'église... Pas très respectueux, mais pas d'autre solution. Après moult tergiversations, nous abandonnons l'idée d'aller à Crozon : on n'y voit goutte, ça serait dommage de gâcher notre idée des lieux. Direction Chateaulin, donc, que nous atteignons juste avant une nouvelle averse (on a un peu mis les bouchées doubles). A la gare, pas un chat : nous pique-niquons.

Dans le train... on bosse !Le TER nous achemine jusque Landerneau où nous visitons en attendant le prochain train pour Pleyber-Christ... Au passage, nous nous adonnons à notre marotte urbaine : tester les salons de thé. Landerneau n'en manque pas : pour une si petite ville, il y en a déjà cinq dans le centre ! Nous découvrons la "Bigouden", une sorte de religieuse au caramel au beurre salé. Dur de tailler dans le granit !

Nous voici vraiment dans le fin-fond du Finistère : les Monts d'Arée. Le temps est menaçant. Les enclos paroissiaux nombreux. Le touriste rare, pour ne pas dire absent. Mais que faisons-nous ici ??? Nous allons à la Métairie, chez Anne-Hélène. A suivre...

24 juillet 2020

Mais où sont les vélos ?!

Chers lecteurs,

Non, ne craignez rien, nos vélos n'ont pas été volés. Nous les avons juste mis de côté le temps de notre séjour à Quimper. Troquer nos pédales contre des souliers de marche, en voilà une bonne idée ! Nous avons donc découvert à gambettes et par ordre d'apparition :

Loctudy, son mini-port, son phare de poupée, son fort camouflé (qui ressemble à celui de Sarah Bernhardt à Belle-Ile), sa côte rocheuse découpée, ses plages saturées...

On se croirait dans le Maine avec ces couleurs !Balisage original du sentier des douaniers

Douarnenez, son musée-bateaux fermé (mesures sanitaires obligent), ses vieilles rues en pente, ses gauffres (salées !), ses cuves à garum (des ruines gallo-romaines où l'on confectionnait une sauce à base de viscères de poisson fermentées... miam !), et les algues de la plage du Ris (l'eau y est très chaude, CQFD).

Pour notre dernier soir chez nos hôtes, nous mangeons indonésien : une adresse confidentielle, puisqu'il faut aller chercher ses plats à emporter dans le garage d'une maison ! C'est ça, de "squatter" chez les locaux : on a les bons plans !

Nous passons une nuit assez épique : Elisa est malade, la maison ne dort pas trop... Mais c'est toujours plus confortable que nos matelas de camping, que nous retrouverons dès le lendemain, jour de notre nouveau départ - là encore non sans péripéties.

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