Vacances...

Chers lecteurs,

Vous pensez sans doute que je vais vous parler des vacances d'automne qui s'achèvent, de la rentrée qui s'annonce encore plus folle que celle de septembre, de nos classes à 37 élèves (pour Antoine, moi le maximum c'est 28) et de l'impossibilité de les séparer d'un mètre dans les salles. Vous pensez peut-être que je vais vous parler de Samuel Paty et d'un hommage raté, passé à la trappe devant l'urgence d'un virus qui prend ses aises. Non. Désolée, je n'en ai pas envie, je vais me plomber le moral autant que le vôtre si je commence à lister les problèmes passés et à venir.

Donc je vais vous raconter ce que j'aurais dû raconter depuis bien longtemps : nos vacances... d'été ! Parce qu'il n'y a pas de mal à se remémorer le bien.

Comme vous le savez, nous sommes (encore) partis à bicycletteuh sur des routes de France franchement à l'ouest. Mais pour les atteindre, nous avons dû prendre le sacro-saint TER. Première étape : Grenoble-Lyon. Départ en fin d'après-midi de notre domicile (l'occasion de vérifier que nos freins fonctionnent dans une descente épique de Brié à Grenoble). Aucun incident à déclarer, il y avait de la place pour nos bolides dans le wagon réservé à cet effet, les horaires ont été respectés, la cohue à la gare de Part-Dieu également. Notre nuit sur le canapé de Stéphanie n'a pas été des plus reposantes, mais l'enthousiasme du périple l'emportait sur notre fatigue au moment de repartir au petit matin pour notre...

Deuxième étape : Lyon - Saint-Nazaire. Voyage plus long que le premier : six heures pour relier Nantes, et surtout il ne faut pas oublier de réserver sa place vélo dans l'intercité car il n'y en a que 6 (nous avons vu un cycliste se faire refouler). Cette fois, tous les emplacements étaient pris. Et le masque pendant six heures, comment vous dire... On a pris tout notre temps pour la pause déjeuner !

Sur place, Anne-Sophie nous attendait pour nous présenter sa ville ainsi que son fils, Isaïah, à peine trois mois. Anne-Sophie est amoureuse de sa ville natale, et c'est toujours plaisant de visiter avec un guide "local". J'étais déjà venue 15 ans plus tôt, je peux vous dire que Saint-Nazaire a beaucoup évolué : de morne et industrielle, elle est passée à une ville attractive et encore abordable pour la région. Les chantiers navals n'ont pas été gommés de la ville, mais le front de mer a été réaménagé, les avenues commerçantes piétonnisées, les lieux culturels multipliés. Bref, il fait bon y vivre.

Dans la foulée, nous avons visité le Croisic - atmosphère très différente, petite déambulation dans les vieilles rues et sur le petit port, et surtout première gauffre d'Antoine.

Après deux jours de soleil avec notre guide et sa famille, nous sommes repartis, cette fois à vélo ! Oui, vous vous demandiez sans doute quand nous allions enfin activer nos mollets. Vous verrez que nous n'avons pas chômé, mais ça, ce sera pour le prochain message. En attendant, je vous laisse vous réchauffer au soleil de la plage nazairienne... On se croirait à Miami Beach !

Prenez soin de vous, où que vous soyez !