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Antoine et Juliette en Isère
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25 juillet 2020

Le temps se gâte

Chers lecteurs,

Oui, avec ce type de photo, on ne dirait pas, mais je vous assure que dans la nuit, le temps va tourner, et pas à notre avantage !

Nous voici donc sur le départ quand, patatras ! J'ai crevé avant même de partir ! Nous réparons. Cela nous rappelle qu'il faut trouver un pneu neuf pour Antoine... Bref, c'est le matin à Quimper, il fait encore beau et nous allons chez le réparateur débordé (effet confinement + annonce d'aides du gouvernement pour remettre à flôt les vieux biclous), puis nous faisons un dernier petit tour dans la ville avant de viser Locronan. La route devient franchement vallonnée, mais je tiens bon jusqu'à la dernière côte où, vraiment, c'est trop, je desselle (jamais deux sans trois...). Dans la région, les gens disent "la montagne de Locronan", et de son sommet, on voit la mer.

Vue de Locronan

Le camping du village est hors de prix. On nous vante la piscine et les sanitaires tout neufs, ainsi que la vue, comme pour justifier les 30 euros. Bon. Nous dînons avec vue sur mer, certes, mais redescendons bien vite profiter des animations des vieilles rues. Antoine trouve l'amour de sa vie : des babouches en cuir ! Il devra trouver une place dans ses sacoches déjà pleines. Moi, je déguste une crêpe chez Ty Coz, recommandée par une amie. Ici, la crêpe est "kraz", donc sèche et croustillante, et malgré tout pleine de beurre. Pas très sérieux pour mon régime, mais délicieux.

Troubadours de Locronan

 

Le lendemain, il pleut. Nous remballons avant que la tente ne soit trempée et prenons notre petit déjeuner dans l'entrée de l'église... Pas très respectueux, mais pas d'autre solution. Après moult tergiversations, nous abandonnons l'idée d'aller à Crozon : on n'y voit goutte, ça serait dommage de gâcher notre idée des lieux. Direction Chateaulin, donc, que nous atteignons juste avant une nouvelle averse (on a un peu mis les bouchées doubles). A la gare, pas un chat : nous pique-niquons.

Dans le train... on bosse !Le TER nous achemine jusque Landerneau où nous visitons en attendant le prochain train pour Pleyber-Christ... Au passage, nous nous adonnons à notre marotte urbaine : tester les salons de thé. Landerneau n'en manque pas : pour une si petite ville, il y en a déjà cinq dans le centre ! Nous découvrons la "Bigouden", une sorte de religieuse au caramel au beurre salé. Dur de tailler dans le granit !

Nous voici vraiment dans le fin-fond du Finistère : les Monts d'Arée. Le temps est menaçant. Les enclos paroissiaux nombreux. Le touriste rare, pour ne pas dire absent. Mais que faisons-nous ici ??? Nous allons à la Métairie, chez Anne-Hélène. A suivre...

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